Après la résurrection, Jésus ressuscité se manifeste à quelques disciples, au bord du lac de Tibériade. Simon-Pierre est interrogé par Jésus: “Simon, fils de Jean, m’aimes-tu?” Que va-t-il répondre? Comment répondre sincèrement, honnêtement, à une telle question? D’autant plus que la question est posée à trois reprises!
À Beauraing, au dernier soir des apparitions, la Vierge Marie interrogeait de manière semblable: “Aimez-vous mon Fils? M’aimez-vous?” Il fallait bien être un enfant, innocent et audacieux, pour répondre “oui“. Un peu comme Pierre, qui murmure: “Seigneur, tu sais tout: tu sais bien que je t’aime.“
De cette trajectoire, le croyant vit, en abondance. Mais comment aimer? Jusqu’où aimer? Et qu’est-ce qu’aimer vraiment le Seigneur et mes frères? Une démarche m’est proposée…
Pierre et ses amis pêcheurs avaient travaillé toute la nuit… Et voici qu’une voix les appelle: “Venez, les enfants!” Le Seigneur est là, tout prêt d’eux; sa voix les touche. Une relation s’établit, toute simple.
Je prends quelques minutes de prière, à l’aubépine, près de la statue de Marie. Je prie le Seigneur: je l’écoute, je lui parle. Et, si je le veux, je prie avec et pour Marie: Je vous salue Marie… Aux Sanctuaires, le chapelet est prié tous les soirs, à 18h30.
À Beauraing, Marie a dit: “Priez, priez beaucoup, priez toujours.“
Les disciples avaient passé toute la nuit sans rien prendre. Peut-être étaient-ils découragés ou en colère. Peut-être s’étaient-ils même disputés. Et ils n’ont pas reconnu Jésus, les yeux aveuglés, leurs pensées ailleurs…
Je ressens le besoin de me réconcilier. Quel geste pourrais-je poser, si j’ai mal agi, mal parlé? Une réconciliation, un pardon à offrir ou à recevoir? Peut-être puis-je vivre aussi le sacrement du pardon avec un prêtre? Aux Sanctuaires, on peut se confesser tous les jours (de 9h30 à 12h00, de 14h00 à 17h00) à la chapelle votive.
À Beauraing, Marie dit: “Je convertirai les pécheurs.“
Jésus leur dit: “Les enfants, venez déjeuner!” Il prit le pain, le rompit et le leur donna. Ils le reconnurent.
Je m’organise pour participer aujourd’hui (ou bientôt) à une eucharistie, de manière fervente. Je sais que, dans l’eucharistie, Jésus se donne à moi, comme au bord du lac, comme le soir de sa passion: “Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie.” Il rompit le pain et dit: “Ceci est mon corps livré pour vous.” Aux Sanctuaires, une messe est célébrée chaque jour à 10h30, le dimanche à 12h00 et 15h45.
À Beauraing, Marie demande: “Une chapelle!“
“M’aimes-tu?”, demande Jésus. Pierre est pris de court et doit répondre. Mais que signifie “aimer”? Il y a bien des amours et des manières d’aimer.
Je regarde ma capacité à aimer, et ma vie présente. Quelles attitudes et quels gestes d’amour puis-je poser, concrètement, envers telle personne, envers tel pauvre, envers le Seigneur? Dans la basilique des Sanctuaires, je suis invité à exprimer par écrit, sur un cœur d’or, mon engagement à aimer: un nom, un geste, une occasion…
À Beauraing, Marie interroge: “Aimez-vous mon Fils? M’aimez-vous?“